Au jour le jour

Les rencontres de coeur

C’est quand on va partir qu’on se rend compte qu’il ne reste plus grand temps pour aller saluer des personnes qui nous sont chères. C’est ce qui s’est passé cette semaine quand j’ai décidé de rentrer au Québec la semaine prochaine. C’est aussi le temps, après plus de trois mois chez ma soeur, dans la région de Suisse où j’ai grandi – Neuchâtel -, pour apprécier les belles rencontres que j’ai faites, de nouveaux amis que j’ai rencontrés grâce à FBook.

Giselle, l’artiste au grand coeur

Du coup, je me suis rendue compte qu’il y a plusieurs personnes que j’aimerais revoir mais je ne sais pas si j’aurai le temps ! J’ai donc lancé des perches et la première qui a répondu fut Giselle, une belle femme de coeur vers laquelle j’ai été attirée simplement en voyant un de ses posts un jour sur FB quand je suis arrivée en Suisse en octobre dernier. Elle était à l’hôpital en ville avec un pied dans le plâtre.

Pour une raison inconnue, j’ai eu un élan intérieur et lui ai proposé d’aller la voir. Élan de coeur qui n’avait rien à voir avec son pied. Juste un élan, l’envie de la rencontre, l’impression de la connaître déjà et le sentiment d’avoir de beaux moments à passer avec elle.

Quand elle fut rentrée chez elle, je suis allée lui rendre visite au bord du Doubs, à la frontière française. Nous avons alors développé une belle amitié en se rendant compte à quel point nous sommes sur la même longueur d’ondes, avons les mêmes croyances, la même vision de la vie. C’est une rencontre de coeurs, de reconnaissance d’âmes, de retrouvailles depuis des vies passées. C’est la claire impression d’être soeurs et cela est doux à nos coeurs.

Hier, je suis allée lui dire au-revoir et elle m’a offert un beau cadeau : la lecture de trois passages de mon livre pour que vous puissiez en apprécier les extraits. Voici le premier chapitre :

Cédric, le coach dynamique

J’ai aussi rencontré Cédric Pascal Dupont, coach-médium-guérisseur toujours souriant et dynamique. Il était en train de publier son livre – Notre corps veut la santé ! – en même temps que moi. Nous avons échangé des trucs pour notre publication puis des échanges de consultations et autres moments. C’est aussi une rencontre de coeurs, de frère et soeur.

Cédric m’a aussi fait le beau cadeau de m’interviewer à propos de mon livre, Alice – De l’abandon à l’amour et je lui en suis très reconnaissante :

Laurence la photographe

Et puis j’ai rencontré Laurence, une belle âme remplie d’amour qui se démène dans un divorce qui lui fait vivre bien des rebondissements. Le karma que nous avons avec des gens qui viennent nous titiller le coeur et faire ressortir des blessures de fond que nous avons à guérir est parfois pénible. Cela prend courage, confiance et résilience.

Laurence est une battante. Elle sait que ce passage obligé vers la lumière de sa vie enfin libre de contraintes reliées à la légalité et les finances conjugales est pour le mieux.

Laurence est, notamment, photographe amateure. Elle prend des photos d’animaux autour de chez elle qui sont absolument magnifiques, comme ce beau héron qu’elle a pris lors de notre ballade le long du lac Léman. Elle adore les animaux et la nature. C’est ce qui lui permet de trouver un équilibre.

Une belle rencontre d’âmes aussi. Une belle amitié qui se développe doucement mais sûrement.

Danielle Soleillant et les méthodes PEAT

La rencontre avec Danielle Soleillant s’est aussi créée par internet. J’ai vu un jour une pub annonçant la formation aux méthodes PEAT que je voulais suivre depuis longtemps. Comme elle se donnait jusqu’alors en présentiel en Europe et que les dates ne correspondaient jamais à mes disponibilités, je n’avais jamais pu y participer. Sauf que là, c’était en ligne. Je me suis inscrite et ai commencé à apprendre des techniques qu’une thérapeute avaient utilisées pour moi il y a six ou sept ans au Québec.

Les Méthodes PEAT va prendre en compte qu’à la racine de tous nos problèmes, se trouve un état de conscience en perpétuelle dualité. Nous sommes sans cesse à la recherche de cette cohérence intérieure qui nous amènera la paix et la sérénité et nous luttons contre nos contradictions, oppositions intérieures, alternant entre un sentiment et son contraire sans arriver vraiment à trouver l’équilibre. Nous ressentions une chose puis son contraire, mettant l’accent sur le pôle positif et cherchant à rejeter l’aspect négatif.

Avec les Méthodes PEAT il est question de reconnaître ces forces opposées qui nous animent et de les réconcilier. Mais plus encore : il nous est possible de découvrir notre polarité primordiale, celle qui sous-tend tous nos actes et choix dans notre vie et qui est source de déséquilibre, de lutte intérieure et de mal être.

La rencontre avec Danielle a été professionnelle, bien sûr, mais elle est allée bien au-delà. En effet, je lui ai demandé une consultation privée pour travailler mon frein à l’abondance sur lequel je travaille depuis des années. La séance dans laquelle elle m’a guidée a été décapante, intense, profonde et surtout, j’ai enfin pu voir une étincelle de compréhension de la situation, un début du déblocage. Le travail n’est pas encore terminé mais je sens vraiment qu’avec cette technique, j’arrive enfin à voir la lumière au bout du tunnel, l’abondance…

Danielle a su, surtout, m’entendre dans mes besoins et ne pas me lâcher quand mon système de pensées de HP (haut potentiel) est parti à 200 km/h dans toutes sortes d’explications mentales. Elle a su me garder alignée dans la voie de la déconnexion du blocage et ce fut épuisant autant pour moi que pour elle mais elle a tenu bon. Quand j’ai eu terminé le processus, j’avais les larmes aux yeux de gratitude envers elle, son soutien indéfectible et vraiment professionnel.

Pour découvrir les méthodes PEAT, cliquez ici.

Ma soeur Laure, des retrouvailles familiales

Je pourrais parler de plusieurs personnes qui me sont chères ici aussi mais je passerais une partie de la journée à écrire ! C’est pourquoi je veux terminer cet article par vous dire toute la gratitude que j’ai envers ma soeur.

Nous avons grandi dans la même famille mais pas de la même manière. J’ai six ans de plus qu’elle et pas le même papa. Nous avons vécu avec le sien dans la violence psychologique et physique.

J’ai quitté la maison à 18 ans et ai alors perdu de vue ma soeur et son jumeau. Nous avons fait notre vie chacun de notre côté et nous ne nous connaissions finalement que très peu. Entretemps, plusieurs membres de la famille qui ne me connaissaient pas vraiment (et avaient un avis très arrêté sur moi – un peu artiste rebelle et qui ne ne laissait pas faire dans une famille bourgeoise coincée) avaient largement disséminé leur venin à mon égard. Ma soeur, ne me connaissant pas vraiment, avait gobé ces méchancetés et s’était, dès lors, toujours tenue loin de moi.

J’ai repris contact avec elle à la mort de notre maman en 2002, puis en 2004, puis plus de contact jusqu’en 2014, quand j’ai commencé à faire des tournées d’ateliers en Europe. Petit à petit, on s’est réapprivoisées. Elle a appris à me connaître pour de vrai et se faire ses propres idées à mon égard. Nous nous sommes enfin vraiment retrouvées.

Quand je suis arrivée en Europe l’automne passé, en France d’abord puis en Suisse, elle m’a accueillie avec beaucoup de générosité et nous avons finalement vécu ensemble, avec son fils, durant plus de trois mois. Avec les chiens, nous allons marcher tous les matins, notamment près du village où nous avons passé toutes nos vacances d’été quand nous étions enfants et où on rencontre parfois des chevaux et leur cavalier.

Ce sont de belles retrouvailles que de retrouver sa soeur. Pour la première fois depuis plus de quarante ans, nous avons passé Noël et Nouvel-An ensemble en décembre dernier. Comme quoi, même si un membre de notre famille s’éloigne, il y a toujours espoir de se retrouver un jour.

Les cadeaux du confinement

Ces rencontres font partie des cadeaux que je suis venue chercher dans ce séjour en Suisse. Le Covid m’a poussée là où je devais aller pour, notamment, guérir la relation avec ma soeur, pour me faire de nouveaux amis via FBook et pour publier enfin mon livre !

Je rentre au Québec le coeur léger. Je me sens 50/50 entre l’idée de rester en Suisse (si j’en avais les finances) ou rentrer au Québec. J’aime les deux, pour des raisons différentes.

De tout ❤ ensemble vers un monde meilleur, celui que nous voulons.

PS : merci de laisser vos commentaires sous cet article et non dans Facebook ou autre, qu’il reste avec l’article.

Dominique Jeanneret

© Tous droits réservés. Reproduction interdite des textes et photos sans mon autorisation.

Photo : vue de la région de Lavaux sur le lac Léman, Vaud, Suisse

 

 

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