Jusqu’à il y a quelques années, je ne me suis jamais vraiment intéressée à l’astrologie, les planètes, leur place, leurs conjonctions et tous les effets qu’elles semblent avoir sur notre Terre et, du coup, sur nous.
Il m’est arrivé de vivre des moments où je sentais que rien n’avançait, s’arrangeait, s’ouvrait, que certaines situations étaient stagnantes malgré tous mes efforts pour qu’elles débloquent. Et puis, un jour, sans que je n’aie rien fait de spécial, tout s’est ouvert et arrangé comme par miracle. Cela m’est arrivé plusieurs fois.
J’ai cru tout simplement que c’était parce que j’avais probablement inconsciemment lâché prise mais, en échangeant avec une amie astrologue, le lendemain d’un jour où une situation s’est débloquée « toute seule », elle me dit alors : « Telle planète était en conjonction avec telle autre planète et c’était normal que tout soit bloqué ! Elles viennent de se déplacer et donc tout se débloque ! » (j’ai mis dans mes mots bien sûr. Je n’ai pas le langage astrologique).
J’ai alors appris que, le jour où la situation s’est débloquée pour moi, des astres « coincés » ensemble avaient continué leur chemin chacun de leur côté, libérant ainsi les situations bloquées dans nos vies.
Sur le moment, je n’y ai pas trop fait attention mais, par la suite, quand je me suis retrouvée dans de telles situations, j’y ai repensé et me suis intéressée au placement des astres à ce moment-là tout en faisant tout ce qui était en mon pouvoir et possible pour arranger la situation. Arrivée au bout de mes capacités, j’ai lâché prise et laissé aller, avec tolérance et patience. La situation s’est alors débloquée toute seule quelques jours plus tard, sans que je ne fasse quoi que ce soit.
Je ne doutais pas de mes amis astrologues, pas du tout. J’avais juste eu d’autres intérêts au cours de ma vie et ne m’étais jamais vraiment arrêtée à cette science. J’ai alors commencé à croire que l’emplacement des astres dans l’univers a une réelle influence sur nous.
J’ai notamment remarqué, en observant mon agenda d’activités année après année, que les stages qui avaient lieu dans les deux semaines avant la pleine lune avaient eu beaucoup plus de succès, et donc d’inscriptions, que ceux les deux autres semaines. Dès lors, j’organise mes activités dans les deux semaines avant la pleine lune.
C’est aussi ce qui s’est passé entre le 12 et le 13 janvier derniers, à la nouvelle lune. Je tournais en rond dans ma vie sans que rien n’aboutisse depuis plusieurs semaines, chez ma soeur en Suisse et sans revenus. Je me demandais, depuis 2-3 jours, qu’est-ce que je pourrais bien faire pour que ma situation change en mieux. J’ai dû annuler tous mes stages en présentiel à cause de la situation sanitaire.
Dans la soirée du 12 janvier, une amie au Québec m’a parlé de la possibilité d’une aide financière du Canada, que je croyais terminée en décembre passé. Cette information m’a incitée à réfléchir à la possibilité de rentrer au Québec plus tôt que prévu car toutes mes activités en présentiel ont été annulées depuis deux mois et le seront encore dans les mois à venir, en Europe en tout cas.
Ce soir-là, je me suis couchée très fâchée car j’en avais assez d’avoir l’impression de pédaler dans de la semoule sans que rien ne débloque. J’ai engueulé quelqu’un en Haut en lui disant que j’en avais vraiment plus qu’assez de cette situation, que je mérite bien mieux. J’étais très clairement décidée à ce que ma vie change.
Je me suis endormie vers 2h du matin après avoir eu (senti) la réponse claire que je devais rentrer au Québec sauf que ce n’est pas forcément ce que je voudrais puisque je suis bien chez ma soeur.
Cette décision a été confirmée le lendemain par l’annonce de renforcements des conditions sanitaires en Suisse où je suis depuis octobre dernier. Les réunions de plus de cinq personnes provenant de plus de deux foyers sont interdites. J’ai donc dû annuler tous mes stages en présentiel.
J’ai ensuite annoncé à un ami que je pensais rentrer au Québec sous peu. Il me répond tout de suite qu’il aimerait que j’aille chez lui pour l’aider car sa santé périclite un peu ces temps-ci. Mon espace de quarantaine est tout trouvé. Merci la Vie !
Ah oui, ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que je suis nomade sans domicile fixe depuis sept ans. Quand je reviens au Québec, je vais en colocation chez quelqu’un.
Même si je m’en suis toujours tenue loin, en prenant soin de ma santé, quand je vais embarquer dans l’avion, je devrai présenter un test Covid négatif effectué dans les 72h avant l’embarquement. J’ai donc appelé deux laboratoires pour le faire. L’un charge 100.- CHF et l’autre 183.- CHF, test non remboursé par mon assurance-voyage. Si je ne veux pas le faire, je ne rentre pas chez moi.
En arrivant au Canada, je dois avoir installé une application sur mon téléphone mobile, ArriveCAN, afin d’être pistée en tout temps pour, notamment, que je fasse bien ma quarantaine. Si je ne veux pas être pistée, je ne rentre pas chez moi.
Je suis anti-test, anti-vaccin et je ne veux pas être pistée. Ces conditions sont cependant obligatoires et un refus signifie que je reste en Europe sans possibilité de rentrer à la maison. Malgré que je tienne à mes valeurs et à y être respectée, j’ai dû faire un choix entre rester en Europe sans revenus ou rentrer à la maison en faisant le test Covid et en acceptant d’être pistée via mon téléphone.
Le test et le pistage ne me dérangent pas tant que ça mais s’il fallait se faire vacciner, je pense que je choisirais d’aller refaire ma vie dans un autre pays. Il y a des limites à la soumission.
A ce sujet, j’ai reçu ce reportage ce matin d’une amie. Il est très éloquent sur ce qu’est réellement cette crise sanitaire et pourquoi on n’arrive pas à s’en sortir :
À défaut de ne pas pouvoir animer des stages en présentiel, j’ai commencé à animer des ateliers virtuels par Zoom. Bien sûr, ce n’est pas aussi chaleureux que quand on est ensemble dans une salle mais je suis néanmoins très agréablement surprise des résultats. Comme quoi, même en ligne, on arrive à cheminer intérieurement et en groupe.
Les prochains sujets sont :
Tous les détails à cette page.
J’ai l’habitude d’organiser des voyages mais j’avoue que celui-ci est plus compliqué : j’arriverai à 15h30 à l’aéroport de Montréal et je dois être dans une maison quelque part au plus tard à 20h à cause du couvre-feu. Mon auto est à Drummondville et je dois aller faire ma quarantaine à Québec. Il n’y a plus d’autocars qui partent de l’aéroport pour Drummondville ou Québec à l’heure où j’arrive. J’espère qu’une amie pourra donc venir me chercher.
Une chose me réjouit, parmi d’autres, de rentrer à la maison : retrouver le soleil du Québec ! Ici en Suisse, il est rarement présent en hiver et je me rends compte à quel point il me manque ainsi que les grands espaces du Canada.
Je sens que j’ai terminé ce que je devais faire ici, un retour aux sources, fermer une boucle et en ouvrir une nouvelle avec ma soeur et son fils. Il est temps maintenant que je continue mon chemin ailleurs. Je reprends mon baluchon et m’en vais à la rencontre de nouvelles personnes pour vivre de nouvelles aventures !
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A bientôt et portez-vous bien !
De tout coeur
Dominique Jeanneret
dominiquejeanneret.net
Image par Gerd Altmann de Pixabay
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Bonsoir Dominique !! Bon retour vers le Canada....il doit être plein de lumière , ça doit être revitalisant ! Comme toi , je ne veux pas qu'on m'impose des choses mais c'est vrai que si on veut partir un peu , il n'y a plus le choix et j'ai peur que plus tard ,certains pays imposent d'être vacciné pour franchir leurs frontières...on verra, ce sera encore un choix à faire....Bon retour dans ton beau pays ! A bientôt !
Agnès
Merci chère Agnès !
C'est une nouvelle aventure qui commence et j'aime ces changements. J'espère toutefois qu'on ne sera pas plus brimés dans notre liberté déjà bien confinée...
Je te souhaite le meilleur et au plaisir !