Le bonheur est derrière un nuage
La température descend doucement dans l’appartement. Je me suis levée à cinq heures ce matin, comme presque tous les jours. J’en ai profité pour ouvrir toutes les portes et fenêtres afin que « la fraîche », comme on dit au Québec, s’engouffre dans la maison et vienne rafraîchir la chaleur infusée par le soleil hier. De 28oC, on est déjà à 25oC maintenant, à 6h15. Plus tard ce matin, avant que la température extérieure ne monte plus haut, je vais alors fermer les portes, quelques fenêtres et les rideaux pour garder le frais le plus longtemps possible à l’intérieur. Pour le reste, ce sera le ventilateur qui « fera sa job » 😉 .
Je vous parle de météo au Québec plus loin – super canicules cette année, on bat des records au Québec – mais avant, je vais vous parler de météo intérieure.
Juste humaine
Tout d’abord, je veux clarifier quelque chose avec vous. En effet, je reçois parfois des messages, suite à certains de mes articles, me disant combien je semble être triste et seule et que ça touche les lecteurs, qu’ils préfèreraient me voir heureuse, etc.
C’est évident qu’on veut toujours voir tout le monde heureux mais soyons honnêtes : nous sommes tous humains. Même les plus grands leaders et coachs positifs de ce monde vivent des hauts et des bas. Même le Dalaï Lama et Tony Robbins. Nous en avons tous. C’est juste normal. On ne peux pas être « sur le high » tout le temps. Tant mieux, je vous dirais car, si tout allait bien, on n’aurait rien à dire sur le cheminement à faire pour être heureux puisqu’on aurait atteint le Nirvana 😉
Je ne vous raconte donc pas toutes mes journées où je suis heureuse et je le suis quasi chaque jour, en fait. Avec les années, et malgré la solitude et la disette financière parfois, mon coeur est heureux. C’est pma plus belle réussite à ce jour : avoir pu sortir d’une vie très difficile et me sentir bien chaque jour.
Je devrais peut-être vous raconter tous mes bonheurs mais, en fait, j’écris principalement quand je passe par un passage plus maussade où j’ai de quoi à comprendre, à libérer, à trouver, à guérir.
C’est alors que je vous en fais part. Quand j’ai passé à travers. C’est là que je vous raconte comment j’ai fait pour comprendre, transmuter, lâcher prise, retrouver ma joie de vivre encore plus grande ensuite. Quand j’ai passé le pont, pas quand je suis encore dans l’étang d’eau boueuse.
Je partage alors car je sais que cela apporte des indices de compréhension et des outils de guérison aux personnes qui me lisent et qui vivent éventuellement ces mêmes sortes de passages. Certain(e)s m’écrivent ensuite pour me remercier et partager les prises de conscience qu’ils ou elles ont pu faire en me lisant.
Je partage ces moments en toute humilité et en toute simplicité car nous sommes tous humains et égaux une fois tout nus devant l’horizon. J’aime partager les bons trucs et les bonnes nouvelles. Elles arrivent cependant souvent après un passage plus fade ou désagréable de la vie.
S’exprimer
J’ai eu des moments, ces derniers temps, de profond bonheur. Je me souviens, assise sur mon canapé en train de tricoter et méditer sur ma vie, avoir ressenti mon coeur rempli de béatitude, débordant de gratitude tellement je me sentais bien, tellement je suis bien.
Entre mon travail, la lecture, l’écriture, les tricots que je crée pour mes filles de coeur, mes stages et voyages qui s’organisent et se remplissent, mes amis avec qui j’échange, mon déménagement début septembre et mon retour en Europe ensuite, je me sens choyée de pouvoir vivre ces moments seule chez moi.
Le nuage
Il y a des moments plus difficiles que d’autres. C’est juste normal. Tenez, hier justement. Je me suis levée mélancolique. Je suis actuellement en train d’écrire un chapitre qui me ramène à une étape plus compliquée de ma vie. Mon inconscient m’a probablement fait remonter des émotions que je devais libérer pour pouvoir avancer. J’étais vraiment triste et en colère contre une situation que je n’arrive pas à dénouer dans ma vie et ce, depuis des années. Je bouillais de colère intérieure.
J’ai alors spontanément envoyé une pelletée de reproches et de questions à mon interlocuteur principal, celui d’en Haut, le sommant de me répondre une bonne fois pour toutes, et d’agir en conséquence !
Ça m’arrive des fois, de l’engueuler. Il ne m’en veut jamais. Au contraire, on dirait que ça le fait bouger. Il était peut-être trop occupé à aider les gens dans leurs peurs de mourir du Covid qu’il m’avait oubliée un peu. Dans ce temps-là, je me défoule et ça fait du bien. Intérieurement ou par écrit. Déposer sur le papier ou l’écran d’ordi fait aussi du bien. Ça permet de lâcher prise et de passer à autre chose. Du coup, les choses se sont placées pour que je sorte de mon nuage de mélancolie colérique.
Hier matin, donc, je me suis levée, me suis fait un thé et me suis assise dans mon canapé avec mon tricot. Je terminais une jolie petite veste pour Mila, une création sortie de mon imaginaire dont je suis assez fière. Tricoter, depuis toute jeune, peut être un refuge quand je suis mélancolique.
Le tricot dans les mains, la rage au coeur, je sentais les larmes monter. J’étais vraiment à la fois furieuse et triste.
J’ai allumé la TV et ai démarré un film romantique que j’avais enregistré. Je m’attendais à une jolie histoire d’amour qui fait oublier nos peines. Je ne m’attendais pas à un début aussi… foudroyant ! Il commence par l’enterrement du mari de l’héroïne puis, quelques minutes plus tard, de la femme du héros qui perd sa femme d’un cancer foudroyant trois semaines après. Ils ne se connaissent pas mais les enfants vont à la même école. Wow, ça commençait fort. J’ai failli l’arrêter tellement les mottons* de larmes déboulaient dans ma gorge et les larmes coulaient sur mes joues sans que je n’aie plus aucun contrôle dessus. J’avais besoin de sourires, pas de larmes ! mais c’était un signe pour m’aider à passer à travers ma mélancolie et je le savais.
Depuis que je suis en ménopause, je ne vous dis pas comment les larmes émergent pour un rien. J’ai souri, dans ma jeunesse, à la vue de ce qu’on appelait de la « sensiblerie », ces femmes tout émotionnées à la vue d’un bébé, d’un mariage ou d’un enterrement, même d’un voisin éloigné. N’en riez pas, les jeunes ! Aujourd’hui, je suis pareille et ça va vous arriver aussi ! Ça sort tout seul et c’en est presque gênant parfois tellement on ne s’y attend pas.
Je me suis laissée pleurer, sans retenir, la boite de Kleenex à côté de moi. J’étais contente que ça sorte. Je savais que ces larmes nettoyaient quelque chose en moi que je devais laisser aller. Je n’ai pas cherché à comprendre ce que c’était. Ce n’est pas important. Ce qui compte, c’est que ce que je retenais inconsciemment refoulé en moi sorte. Les explications viennent souvent ensuite.
Passer à travers le nuage
Je connais bien le processus de guérison, pour l’avoir vécu souvent. Si je retiens mes émotions, je vais être de plus en plus mal. Si je les laisse sortir, je vais aller mieux dans les minutes voire les heures qui suivent et de belles choses vont alors se produire.
C’est exactement ce qui s’est passé. J’ai pleuré avec le héros et l’héroïne du film au début en les voyant pleurer avec leurs enfants, et à la fin aussi, quand ils se marièrent après avoir passé un an à se soutenir amicalement à faire chacun leur deuil. C’est une histoire vraie.
Après le film, je me sentais mieux. Les larmes ont arrêté de couler et ma colère s’était calmée. Je me suis assise à mon bureau et ai commencé ma journée de travail. Je me sentais déjà plus légère.
Au fur et à mesure que la journée avançait, mon coeur retrouva sa joie de vivre habituelle, sans que je n’aie rien à faire. De joyeuses nouvelles et rencontres se sont alors produites, notamment avec une agence de voyages qui m’a proposé d’organiser mes séjours dans le monde en prenant en charge tout ce que je faisais moi-même depuis sept ans. C’est un magnifique cadeau pour moi car je vais ainsi pouvoir me consacrer enfin à ce que j’aime le plus dans ces projets.
L’autre belle nouvelle, c’est la possibilité d’animer une deuxième Grande Traversée au Québec fin août car j’ai dû refuser des participants à celle de juillet. Je serais tellement heureuse que la deuxième se remplisse aussi ! C’est un réel bonheur pour moi d’animer ces stages et voyages.
La récompense de la journée
Plusieurs autres jolies nouvelles sont aussi arrivées. J’ai finalement passé une belle journée, seule chez moi, à apprécier ma vie.
Dans la soirée, alors que je fais attention de ne plus manger certains aliments pour lâcher quelques kilos, une envie irrépressible m’a prise soudainement.
Je me suis retenue. « Non ! Non ! Je ne dois pas ! Je vais me réveiller toute gonflée et encore plus triste et avachie demain si je mange ça » (à cause du sucre qui me déprime). Je me suis battue contre moi pendant au moins une heure avant de sauter dans l’auto pour aller me chercher un pot de glace. Ma préférée. Vanille aux amandes au chocolat suisse.
J’ai pris deux capsules d’enzymes digestives avant de savourer chaque bouchée… jusqu’au fond du pot ! Oups… c’est très rare que j’en mange plus de la moitié mais là, il faisait trop chaud (32oC dans l’appartement) et je le méritais bien ! Ce matin, je ne me sens pas du tout gonflée et de bien bonne humeur ! Vive les enzymes ! 😉
Dansons notre liberté
Nos pensées créent, tout le monde le sait. On peut passer parfois à travers des moments plus difficiles mais on revient toujours au soleil, à la joie, à la paix, en autant qu’on DÉCIDE de ne pas rester dans le marasme et la mélancolie. Ce sont des passages, des moments qui ne durent pas en autant qu’on ne les refoule pas mais plutôt qu’on les accueille et les vit à fond. C’est alors seulement qu’ils vont passer. C’est juste un mauvais quart d’heure (au propre comme au figuré, très souvent) à passer.
Pour sortir du nuage de marasme ruminatoire, on se doit d’être responsable de sa propre vie, de ce qu’on se fait vivre (dont on est à 100% responsable). On doit ensuite se permettre de vivre le passage à travers les émotions plus désagréables avec totale bienveillance et non-jugement. On doit aussi consciemment se donner la permission d’aller de l’autre côté, là où on veut aller, vers le Bonheur. On ne le connait peut-être pas. On ne sait peut-être pas à quoi il ressemble mais on sait que c’est là qu’on veut aller.
Décider de sortir de sa zone de confort et de créer son Bonheur est la première étape vers lui. Je sais de quoi je parle. Je reviens de très loin dans la souffrance et la noirceur. Un jour, en 2008, j’ai décidé que ma vie allait tourner à 180 degrés vers le Bonheur et j’ai réussi. Dès lors, rares sont les jours où je vis des moments désagréables.
Avec ce que nous vivons depuis quelques mois, beaucoup commencent à ressenti le cloisonnement, confinement dû aux contraintes dictées par nos gouvernements. Les lions commencent à tourner dans leur cage et à avoir envie de se rebeller. J’ai envie de vous parler d’Amour et de création de positif plutôt que de rébellion…
Une amie a lancé hier son progamme Danser notre Liberté, celle de créer notre vie en conscience dans la Paix et la Joie et la rayonner dans le monde entier. En effet, il suffit de 8775 personnes pour influencer les milliards d’humains qui vivent sur Terre.
Serez-vous des nôtres ?! Je vous laisse visionner cette vidéo où Lysanne présente ce beau projet et vous inscrire ensuite à ce lien :
Ensemble, créons le monde que nous voulons !
Parlons météo
A part ça, nous avons vraiment un bel été au Québec, avec des canicules depuis le mois de juin, plus que nous n’en avons eues depuis des décennies. Météomédia nous explique ce qui se passe :
L’épisode de chaleur extrême se poursuit d’ici dimanche alors que le mercure franchira aisément les 30 °C. De fait, un maximum de 36 °C pourrait être atteint dans le sud de la province vendredi avec des ressentis pouvant atteindre 45. Après plusieurs jours consécutifs avec des températures au-delà des 30 °C, voilà que l’apogée de la canicule se dessine.
Le sommet de cet épisode caniculaire sera effectivement atteint vendredi sur la majorité des secteurs. En effet, le mercure pourrait dépasser les 35 °C dans le sud du Québec et les ressentis devraient atteindre 45 par endroits.
La plus longue canicule enregistrée à une station météo depuis 1970 est survenue à Montréal en 2001 avec dix jours consécutifs du 1er au 10 août. À Ottawa et Gatineau, le record est de sept jours. Cette dernière marque a d’ailleurs été atteinte cette année entre le 17 et le 23 juin, comme ce fut le cas en 2018, 2012 et 1970.
Depuis sept jours, des températures de plus de 30 °C ont été enregistrées à Gatineau et le mercure ne devrait pas redescendre sous cette barre avant dimanche. On parlerait donc, si la tendance se maintient, d’une canicule de onze jours d’ici samedi en Outaouais, soit un nouveau record depuis 1970.
Il s’agit officiellement de la troisième canicule de l’été qui s’éternise si l’on considère l’ensemble des régions du Québec. Fait remarquable : lors d’un été moyen, trois épisodes caniculaires surviennent. Or, il faut se rendre à l’évidence : l’été n’est pas terminé. Si la tendance se maintient, on retiendra 2020 comme une année particulièrement chaude. Même si la belle saison devait prendre fin au moment d’écrire ces lignes, on pourrait déjà la considérer comme une des plus chaudes depuis longtemps.
Le nombre de journées de 30 °C enregistrées depuis le début de l’été ne cesse d’ailleurs d’augmenter, si bien qu’un précédent record datant de plus de 60 ans pourrait bien être fracassé.
À Montréal, la normale pour le nombre de jours avec des 30 °C en juillet est de quatre. La mi-juillet n’a pas encore été atteinte que déjà, juillet 2020 bat cette marque à plate couture.
Depuis le début de la saison chaude, le sud du Québec a connu seize jours avec des 30 °C par rapport à la normale (mai à juillet) de six. Ce chiffre pourrait d’ailleurs continuer d’augmenter au cours des prochains jours.
La Santé publique recommande, lors d’épisodes de chaleur caniculaire, de :
– S’hydrater suffisamment;
– Se rafraîchir régulièrement;
– Éviter l’alcool, qui peut aggraver la déshydratation;
– Réduire les efforts physiques, et porter des vêtements légers;
– Fermer les rideaux/les stores, pour éviter que le soleil plombe dans votre demeure;
Source : Météomédia
Sur ce, je vous laisse profiter de ce bel été et vous invite à Danser votre Liberté chaque jour !
Belle et douce journée
De tout coeur, plein de Bonheur
PS : merci de laisser vos commentaires sous cet article et non dans Facebook ou autre, qu’il reste avec l’article.
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* motton, en québécois : boule dans la gorge, dans cette expression; sinon aussi grumeau, boulette.
Photos : Dominique Jeanneret
Mes prochains stages et voyages :
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