Au jour le jour

Guider vers le Bonheur

Nous venons de vivre quelques jours de canicule au Québec. Le dernier jour, les murs de la maison où j’habite avaient tellement emmagasiné de chaleur que je n’arrivais plus à retrouver moins de 28oC dans l’appartement, même en ouvrant toutes les fenêtres la nuit. Je me suis alors souvenue du Sri Lanka ou de l’Inde du Sud, la chaleur la nuit dans les hôtels sans climatisation. J’ai appris à vivre avec la chaleur et même sans ventilateur car on se réveille alors souvent avec la gorge qui pique et la nique au nez, la grippe en vue. En plus, quand je pense aux -30oC l’hiver au Québec, je ne me plains pas de la chaleur l’été !

Je préfère voir le verre à moitié plein en toutes circonstances.

Bien sûr, il y en aura toujours pour se plaindre. Trop chaud, trop froid, trop ci ou trop ça. Chacun a sa capacité à supporter les températures. Nous n’avons pas les mêmes physiologies et certains d’entre nous supportent mieux la chaleur ou le froid que d’autres. C’est normal et nous n’avons pas à juger.

Éternels insatisfaits

Et puis, il y a ceux qui « chialent »*, comme on dit au Québec, de toute façon, trop chaud ou trop froid ou pas assez chaud ou pas assez froid. Les éternels insatisfaits qui ne voient que le verre vide quand il est à moitié plein, qui ne voient que le négatif sans remarquer que leur vie est remplie de petits bonheurs. Ils n’ont pas appris. On ne leur a pas montré.

Leur âme ne sait pas. Leur coeur a peut-être peur de ressentir le bonheur car c’est un inconnu, d’une part et, d’autre part, éventuellement, quand il y en a un peu, un désagrément arrive alors pour leur prouver qu’ils ne le méritent pas. Croyances imprimées suite à des expériences négatives rejouées inlassablement depuis ce jour de l’enfance où la première fois s’est passée ainsi ou, plus certainement, depuis des générations, depuis le jour où l’aïeul a décidé de croire en ça, envoyant dans sa lignée familiale une croyance de vie difficile.

Prendre la bonne décision

Une des premières choses que j’ai apprises des Amérindiens, il y a plus de trente ans, c’est que, lorsque le chef prend une décision pour son clan, il sait qu’il la prend pour les sept générations à venir et doit donc la prendre en toute conscience de ce qui va arriver ensuite.

Imaginez donc toutes les croyances que nous portons des générations avant nous, de toutes les décisions que nos ancêtres ont prises !?!

La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons nous en défaire en allant à la source de la croyance, à la rencontre de l’aïeul pour savoir ce qui l’a amené à imprimer cette croyance suite à une situation blessante qu’il a vécue.

Nous pouvons aussi décider d’inverser la vapeur, d’inverser cette croyance. Nous pouvons décider de penser par nous-même, de faire nos expériences nous-mêmes. Nous pouvons décider que nous avons le droit de vivre autrement, par et pour nous-même et non en fonction de ce que les parents et autres adultes nous ont inculqué, dans cette vie-ci ou dans des vies passées. La guérison est possible.

Croire au bonheur nous amène au bonheur.
Croire au malheur nous fait rester dans le malheur.

Être de bons guides pour les jeunes

Dans l’autre sens, si on regarde nos générations à venir, nous en sommes les guides, surtout les parents et les enseignants. C’est nous qui allons guider les jeunes vers leur bonheur.

Notre bonheur ou notre malheur va être un exemple pour les jeunes qui suivront alors ces enseignements de vie. A nous de leur montrer que le bonheur existe. A chacun de partager ses outils du « comment », chaque jour, poser les gestes afin de le créer.

Le choix

J’ai trouvé ce matin une citation qui m’a touchée et m’a  fait du bien, même si je n’allais pas mal. Elle m’a insufflé douceur dans mon coeur :

Une belle journée se lève sur le monde. Habillez-vous aujourd’hui de vos plus belles pensées.Bruno Guertin

On a le choix, en se levant chaque matin, de créer une belle journée ou de se laisser aller à des pensées négatives. A chacun son choix mais, si on choisit les pensées négatives, il est important d’en prendre la responsabilité car personne ne vous a demandé de faire ce choix ! Donc, on assume son marasme, on ne le transmet à personne et, surtout, on n’en met la faute sur personne (même pas soi !) 😉

Lever les yeux

C’est clair qu’on va avoir des moments plus « down » dans notre vie mais on doit garder les yeux levés vers l’avant et continuer à avancer. Ça va aller mieux bientôt, c’est sûr et je vous en parle en connaissance de cause. Ma vie est loin d’avoir été facile mais j’ai toujours décidé d’aller de l’avant, de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide et j’ai réussi à m’en sortir. Je suis une survivante et résiliente.

C’est donc toujours un grand plaisir pour moi quand je visionne une vidéo ou un film comme ce magnifique discours du Dr. Rick Rigsby qui parle de la vie, de l’excellence, de tomber et se relever, de ne jamais perdre espoir.

Si vous comprenez l’anglais, je vous suggère de visionner l’original car l’intensité de son discours est prenante ainsi que ses blagues ! Si vous préférez en français, regardez celle-ci mais vous n’aurez pas l’émotion qui vient avec son discours original. Sortez les mouchoirs. Il y a un bout très touchant et des moments qui nous font rire 🙂

Ça va bien !

Alors, qu’il fasse chaud ou froid, qu’on soit confinés ou pas, seul ou pas, malade ou pas, etc… on a toujours le choix de décider ce qu’on veut vivre et faire de sa vie. On a le choix de voir le bonheur ou le malheur et de créer sa vie telle qu’on la veut. On devra faire des efforts quand on ne sait pas, quand on n’a pas appris, quand on n’a pas eu les guides qui savaient comment nous enseigner et nous guider vers le bonheur mais ça en vaut vraiment la peine.

Les parents ne sont pas toujours ceux qui savent et peuvent car ils n’ont éventuellement pas non plus été bien guidés et on ne peut donc pas leur en vouloir de n’avoir pas su. Il existe cependant toujours au moins une personne pour nous amener sur ce chemin un jour. Il suffit d’un mot, d’une phrase, d’un geste gentil d’une personne pour que notre vie tourne vers le chemin du bonheur.

Ce moment arrive sans qu’on sache pourquoi ni comment mais, ce qui est sûr, c’est que, avant que ça arrive, une décision très claire aura été prise. Celle du désespoir, parfois, celle du lâcher-prise quand où on décide de faire confiance à plus grand que soi, à Soi, en fait, et qu’on remet le « comment » à l’Univers. C’est alors que le bonheur, et les outils et guides pour l’atteindre, se présentent à Soi.

Toujours garder espoir. Je vous le dis. Ça marche ! Je ne serais plus en vie, avec tout ce que j’ai vécu, si je n’avais pas toujours décidé d’aller de l’avant plutôt que de rester dans ce que je vivais de difficile.

Je me souviens d’un jour, chez ma thérapeute, en 1989 ou 1990, où je lui disais que, une fois encore, j’avais cru au bonheur et que ça n’avait pas marché. J’avais reçu un bouquet de fleurs (symbolique) puis, quelques jours plus tard, le pot d’eau sale (symbolique) qui allait avec. J’en avais plus qu’assez que les rares petits moments de bonheurs que j’arrivais à créer/vivre soient toujours détruits.

C’est alors que ma thérapeute a commencé à me guider pour que je déconnecte de croyances anciennes… L’histoire est longue jusqu’à aujourd’hui mais disons que cette personne a été une grande enseignante pour moi.

Alors… que préférez-vous ? Avoir trop chaud ou trop froid ? Voyez-vous le verre à moitié plein ou moitié vide ? 😉

Belle et douce journée

PS : Si vous avez envie de déconnecter ces vieilles croyances de cette vie-ci, de vos ancêtres ou vies passées, je peux vous recevoir en consultation par vidéo-rencontre ou à domicile dans la région de Québec jusqu’à la fin août 2020. Je serai ensuite à nouveau quelque part dans le monde où je vous accueillerai dans mes stages et voyages.

De tout coeur, plein de Bonheur

PS : merci de laisser vos commentaires sous cet article et non dans Facebook ou autre, qu’il reste avec l’article.

Dominique Jeanneret

© Tous droits réservés. Reproduction interdite sans mon autorisation.

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*chialer, au Québec : se plaindre lourdement

 

Mes prochains stages et voyages :

 

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4 Comments

  • Béatrice POUJOL

    Ah ! Ce n’est pas l’envie qui me manque !
    M’offrir une Grande Traversée après une traversée du désert, même en commençant par un verre à moitié plein et même si je nage de façon plutôt aléatoire !
    A suivre…

  • LE FLOCH

    « Prendre la bonne décision »
    J’ai une famille de malheureux, ils m’ont fait vivre un enfer par leurs paroles de « pleureurs » moi qui suis si enjouée…bref merci pour votre article « Prendre la bonne décision » car cela me rappel a quel point j’ai raison de refuser leurs messages.

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