Au jour le jour

A propos du temps et de la peur

En me réveillant ce matin, j’avais déjà trois beaux commentaires dans le blog et plusieurs sur Facebook, chaque personne me disant qu’elle était contente de retrouver mes écrits.

Je ne m’y attendais pas et j’ai été vraiment touchée, notamment par un message :

Coucou Dominique, je suis très heureuse de cette excellente nouvelle (je me suis abonnée illico presto) depuis le temps que j’attendais ça ! Tes écrits personnels me manquaient tellement. MERCIS et des bises ????????

Quand j’ai commencé à bloguer, en 2005 dans Chemin de Vie, il y avait encore peu de blogs et mon lectorat a monté très vite. J’ai arrêté de bloguer régulièrement 15 mois plus tard. J’ai encore écrit un peu mais l’inspiration n’était plus là. Elle ne passait plus aussi fluidement dans mes doigts sur le clavier. Alors j’ai lâché prise jusqu’à mon voyage-aventure dans un couvre-feu militaire du Sri Lanka au Québec, en mars dernier, qui a créé le premier article de ce blog.

Aujourd’hui, les blogs se comptent par millions mais je n’ouvre pas celui-ci pour avoir des lecteurs. Je le fais avant tout – et très égoïstement 😉 – pour moi parce que j’aime écrire et partager. C’est sûr que cela me fait très plaisir de savoir que mes écrits sont lus et appréciés mais ce qui me fait le plus plaisir, c’est vraiment le chemin que je fais avec moi-même en écrivant, en partageant, en réfléchissant et en décortiquant parfois des situations pour voir comment les amener à des solutions positives.

Prendre le temps de vivre

J’ai visionné hier une vidéo inspirante au titre évocateur : « L’homme qui maîtrisait le temps » (ci-bas). Les premiers mots de lui qu’on entend au début de la vidéo sont :

« Tout jeune, ma mère me disait : N’essaie pas de posséder. C’est inutile. Tu perds ton temps. Essaie plutôt la gratitude pour chaque minute qui passe. »Paul du Marchie

Paul a 95 ans et vit dans une maison dans la montagne. Il crée la vie, la beauté, le moment présent, son bonheur avec sa conjointe, dans la complicité depuis 35 ans. Il a compris que c’est dans la gratitude qu’on est heureux…

Choisir entre la peur ou la paix

Comme je ne regarde plus les nouvelles, j’ai demandé sur Facebook quand est-ce qu’on va « déconfiner ».

Parmi plusieurs réponses évasives car personne ne sait vraiment, une personne a posé cette question :

Les gens qui ont peur veulent-ils être déconfinés ?
Ils pourront rester chez eux dans leurs peurs, les autres pourront sortir et ne pas alimenter les peurs mais au contraire, alimenter le positif en conscience… ai-je répondu.
Je suis d’accord avec toi, ce sera leur choix. Ils auront un travail à faire sur leur peurs, les accepter, puis les dépasser, a-t-elle conclu.

En attendant d’être déconfinés, plusieurs commencent déjà à sortir, à se rencontrer, à revivre « normalement ». Je ne suis pas sûre que quatre à six semaines de confinement aient suffi à faire le retournement de prise de conscience désiré. J’espère que la peur ne sera pas le moteur des gens qui vont sortir. J’aimerais autant que ceux qui alimentent les peurs restent chez eux plutôt que de venir contaminer ceux qui préfèrent vivre dans la paix, la joie et l’amour.

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